Muffins coeur fondant nutella Il est 16h. De la cuisine, se dégage une odeur délicieusement sucrée. Ma mère s’approche du four et en sort une multitude de cupcakes colorés, plus appétissants les uns que les autres. Cet arc-en-ciel de couleurs vives fait trembler d’envie mon ventre affamé. Avide et impatiente, j’en vole un morceau. Mes papilles sont aux anges, mon odorat, au 7e ciel. Cet extrait est tiré d’un souvenir d’enfance d’une maman de 3 enfants, qui en fait aujourd’hui profiter sa propre famille. Parmi les passionnés de pâtisseries, qui ne rêve donc pas de transmettre son savoir-faire et ses recettes gardées secrètes de génération en génération ? Qui ne souhaite donc pas en apprendre de nouvelles pour partager un moment en famille incroyablement délicieux ? « PERSONNE » crierait sans aucun doute une foule d’enfants prêts à tout pour assouvir leurs soifs de découvertes et de desserts ! C’est ainsi que cette maman comblée nous enseigne cette semaine la recette des cupcakes de son enfance ! Elle nous l’a fait partagé ! Et vous, quelles sont vos souvenirs d’enfance ? Envoyez-nous vos récits à info@dessertbox.be. Nous nous ferons un plaisir de vous lire et sélectionner les plus belles histoires pour notre blog ! Saviez-vous que la tradition de la galette des rois remonte aux Romains ? Oui, oui, aux Romains ! Pendant les Saturnales, fêtes romaines qui avaient lieu fin du mois de décembre et début janvier, les riches familles romaines tiraient quelqu’un au sort comme « Roi d’un jour ». De ces fêtes ont été tirées des fêtes comme l’Epiphanie que l’on célèbre de nos jours. La galette était découpée en autant de parts que de membres présents dans la maison. Le plus jeune d’entre eux se mettait sous la table et nommait au hasard, d’une main innocente, la personne à qui était destinée la part de gâteau qui venait d’être découpée. La fève faisant office de bulletin de vote, celui qui la trouvait dans sa part devenait le « Saturnalicius princeps », le Maitre des Saturnales ou plutôt le Roi du Désordre. Cette personne recevait les pleins pouvoirs pendant une journée, même si cette personne était un esclave. Bon, ce qui était moins amusant pour elle, c’est qu’à la fin elle était souvent mise à mort. Au moyen-âge, on n’est pas très loin de cette tradition. Si ce n’est qu’on coupait une part en plus, dites la « Part du Bon Dieu », que l’on donnait au premier pauvre que l’on croisait en rue. Même Louis XIV mangeait de la galette des rois ! Et la tradition n’a jamais cessé. Et cette semaine, j’ai testé de faire une galette des rois maison. Alors d’accord, je suis un petit peu en avance par rapport à l’Epiphanie. Mais, au départ, c’est un test en prévision de la vraie galette des rois. Je dois aussi vous avouer que je ne rate jamais une occasion de gouter une pâtisserie. Et puis finalement ça fait une (loooongue) pause blocus assez sympa. Voici donc mon œuvre royale ! La recette est tirée d’ici : http://cuisine.journaldesfemmes.com/recette/314887-galette-des-rois Elle est vraiment simple et facile à suivre (il y a même une petite vidéo). Enfin, en théorie. Parce que, douée comme je suis, j’avais inversé les étapes badigeonnage et dessin sur la pâte. J’avais aussi oublié de vérifier que j’avais bien un pinceau de cuisine. Mais pas de panique, rien n’a explosé. J’ai eu résultat presque parfait ! Presque. Dans ma hâte de dévorer – ahem – goûter, je n’avais pas laissé le gâteau assez longtemps au four… Non promis, je ne fais pas exprès d’être Miss Catastrophe en cuisine.
Malgré tout cela, il était quand même vraiment bon ce gâteau. Cette semaine, laissons Noël, la dinde, les marrons, les bûches au beurre et compagnie de côté . Parlons plutôt d’un événement qui aura lieu en février 2014, ici, à Bruxelles. Je suis d’accord, février c’est encore loin mais si j’en parle aujourd’hui, il y a une bonne raison. Enfin, je ne sais pas si elle est bonne mais il y en a une. Je disais donc. Février 2014… Bruxelles… Evènement… Chocolat… Bon, je vends la mèche. Il s’agit de la première édition du Salon du Chocolat à Bruxelles qui aura lieu le week-end du 07 au 09 février 2014. Si j’en parle, c'est parce qu’ils ont ouvert un concours permettant de gagner 2 places pour le Salon. Il suffit d’envoyer une photo de votre plus beau dessert au chocolat. En temps normal, je participe rarement aux concours. Pas parce que je n’aime pas, je vous rassure tout de suite, mais plutôt parce que j’ai autant de chance de gagner que de voir un bus/train arriver à l’heure (c'est-à-dire quasi aucune). Mais là, je ne pouvais pas ne pas tenter le coup. D’abord, je n’ai rien à perdre. A part ma ligne. Que j’ai de toute façon oubliée quelque part entre les muffins et les cupcakes. Et puis, c’est le Salon du Chocolat. THE Salon quoi ! Ce sera donc Mousse au Chocolat et à l’Orange. Très simple, mais tellement bon. (D’ailleurs je partage la recette avec vous) Pour 6-8 mousses : Ingrédients :
Recette
En bouche, ça donne une mousse onctueuse et légère. Je n’ai pas fait bien attention en mélangeant le chocolat et les œufs, donc j’ai eu des petites pépites de chocolat mais c’est plutôt agréable !
C’est tellement bon que j’en oublie le concours… Je fais donc les photos et les charge sur mon ordi. Je retourne sur le site du Salon pour trouver le concours. Et là… Rien. Sur la page Facebook. Rien. Re-site. Re-rien… Moi, de la poisse ? Mais noooon où allez-vous chercher ça ?! [Edit: J'ai envoyé un message au CM du Salon et il suffit de poster votre image sur la page du Salon et ils se chargeront de la partager. ] Saviez-vous que les « Gingerbread Houses »(les maisons en pain d’épices) sont apparues au début du 18e siècle ? D’après certains historiens, ce serait le conte « Hansel et Gretel » des frères Grimm, où les deux enfants abandonnés trouvent une maison totalement faite de pain d’épices et de sucreries, qui en serait à l’origine. On dit qu’après la publication du livre, les boulangers allemands ont commencé à construire des maisons en pain d’épices décorées. Ces maisons sont devenues une tradition populaire pendant la période de Noël. Aujourd’hui encore, on voit fleurir des maisons en pain d’épices à Noël dans quelques vitrines de magasins. Et qui n’a pas un jour reçu ce fameux kit « Gingerbread House » ? Je suis certaine qu’on a tous galéré à faire tenir les quatre murs ensemble pour pouvoir poser le toit, qui allait de toutes façons s’écrouler au bout de exactement 30 secondes. On a tous maudit le sucre qui devait tout faire tenir ! « Mais maman, ça colle paaaaaaas ! » Au final, on a juste (essayé de) mangé le biscuit mais comme on n’aimait pas, on l’a relégué au fond de l’armoire à biscuits, en espérant ne plus en entendre parler. Jusqu’au jour où tu retombes dessus, tu te dis que ce serait pas mal de retenter l’expérience. Tu rachètes une boîte et pour la suite tu reprends à « galérer à faire tenir les quatre murs » … Je sais pas pour vous mais, personnellement je ne suis jamais arrivée à l'étape "décoration". Je suis même jamais parvenue à cette étape-ci... Mais à Noël, il n’y a pas que les maisons en pain d’épices. Alors la semaine passée, j’ai fait un article sur les friandises dans les Marchés de Noël mais cette semaine on va rester à la maison avec des choses à faire soi-même et, pourquoi pas, à s’offrir. Je tiens à vous prévenir à l’avance, aucune des photos qu’il y aura dans cet article ne sont de moi. Si, à l’avenir, il se trouve que j’ai tenté l’une ou l’autre chose, je reviendrai et éditerai cet article pour y poster mes photos et mon expérience. En attendant j’essayerai de rendre à César ce qui lui appartient et de mettre le plus de lien possible sur les images (Pinterest est mon ami sur ce coup). Pour les recettes, si vous avez des difficultés à comprendre ou à traduire certains termes, n’hésitez pas à me demander, je me ferais un plaisir de vous traduire tout ça ! Le Chocolat ChaudPour commencer, un truc super simple à faire (et pas qu’à Noël) le Chocolat Chaud ! Du lait, du Chocolat et hop, c’est plié ! Mais on n’est pas obligé de se tenir qu’à ça. Par exemple, moi j’aime bien y plonger des petits marshmallows ou des marshmallows coupés (Oui bon ça c’est le plan B. Ça dépanne mais ça colle aux doigts). Une autre idée, c’est de faire fondre du chocolat ayant un gout plus particulier comme du chocolat noir à l’orange. Tout ça sans oublier la classique pointe de chantilly (ou plutôt la pyramide) saupoudrée d’un peu de cacao. J’arrête là, je suis déjà en train de regretter de ne pas avoir de chocolat dans ma cuisine… Les trempésAprès ça, on a aussi les animaux/personnages rigolos qui ont fait trempette : des associations de friandises que l’on trempe dans du chocolat ou du glaçage. Des merveilles ! Les bonshommes de neige – Trois marshmallows sur une pique à brochette, on fait tremper dans du chocolat blanc (avec un peu de colorant blanc si on veut vraiment être perfectionniste) et on utilise du chocolat noir ou au lait pour faire le reste. Les petits rennes – Du chocolat au lait fondu, un marshmallow qui plonge dedans, un dragibus rouge en guise de nez, du chocolat blanc et noir pour les yeux, des petits bretzels pour les oreilles et voilàààà. Des chapeaux de lutins – Un biscuit sablé (ou n'importe quel biscuit rond), un marshmallow, du chocolat noir fondu pour les faire coller ensemble et pour tout recouvrir. Et on termine avec un petit lacet rouge pour décorer. Les bonshommes de neige (bis) – Un oréo (oui, ça change des marshmallows), du chocolat blanc fondu pour le plonger dedans et du chocolat noir pour dessiner les éléments du visage. Un petit truc pour éviter de se mettre du chocolat blanc partout (même si je suis certaine que ça n’en dérangera pas de se lécher les doigts), plantez votre oréo sur un bâton de sucette ou une petite pique à brochette. Finalement, il y a énormément de possibilités à réaliser ! Même rien qu'avec ce qu'il y a ici au-dessus, il est possible de varier les déco, expressions des bonshommes de neige,... Si vous voulez un plus grand aperçu, allez faire un petit tour sur Pinterest (oui encore lui…) et tapez « Christmas Treats » dans la barre de recherche du site. Une véritable mine d’or ! En fait, tant que j'y suis, autant vous en faire profiter ! http://www.pinterest.com/search/pins/?q=Christmas%20Treats Bonne semaine à tous! Rappel! Aucune de ces photos ne m'appartiennent! Chaque photo reprend le lien de la page sur laquelle la photo se trouve. Dans la plupart des cas, il s'agit de la recette proposée par l'auteur de la photo. Saviez-vous que le premier Marché de Noël a eu lieu en 1294 à Vienne en Autriche? Bon d'accord, ce marché ne portait pas encore l'appellation "Marché de Noël", on parlait plutôt d'un "Marché de Décembre", mais le principe reste plus ou moins le même. En calculant bien, cela fait donc plus de 700 ans (719 pour être précise) que nous adorons jouer des coudes dans une foule compacte (et souvent trop lente à notre goût) pour atteindre une échoppe et s'émerveiller de l'artisanat et, pour la majorité d'entre nous, de la gastronomie typique de cette période de l'année. Bien évidemment, chaque ville ou village a son propre marché de Noël. Mais il en est certains qui se distinguent des autres comme ceux de Strasbourg, Nuremberg, Vienne ou Berne. Il y a aussi ceux de Copenhague, de Prague et de Stockholm. Plus près de chez nous, enfin de chez moi, on a les Plaisirs d'Hivers de Bruxelles. Saviez-vous aussi qu'une énorme majorité des marchés de Noël ont lieu durant la période de l'Avent? Cette période, dans la tradition de l'Eglise Catholique, célèbre l'arrivée du Messie et , selon les régions, elle débute 4 ou 6 semaines avant Noël. Et qu'est-ce qu'on fait quand on veut fêter quelque chose? On mange et on boit. Pas que de l'alcool n'est-ce pas! Ou alors avec modération. Bref. L'Avent... "En Avent!".. Tadaaam! j'avais mon titre! (Oui j'ai peut-être été chercher loin, je vous l'accorde). Revenons sur les Plaisirs d'Hiver. Je viens de dire que presque tous les marché ont lieu pendant la période de pré-Noël. Sauf que. Celui-ci a débuté vendredi dernier, le 29 novembre 2013. Il est réparti entre la Place Sainte-Catherine, la Bourse et quelques curiosités sur la Grande-Place et la Monnaie (Ca c'était l'info tourisme). Et il dure encore presque deux semaines après Noël. Si je devais comparer ça à une soirée, il se fait une monstrueuse before, une sacrée soirée, et une bonne petite after au calme. Et je n'ai pas pu m’empêcher d'écrire un article là-dessus. Sauf que si je veux vous parler de tout, c'est pas compliqué, vous n'êtes pas sortis de l'auberge (ou plutôt du Chalet Suisse qui se trouve sur la place Sainte-Catherine)! La gourmande que je suis, que nous sommes tous en fait (n'essayez même pas de faire semblant que non), s'est donc concentrée sur ... les sucreries! Ben voyons, comme c'est surprenant! Et des sucreries, au marché de Noël, ce n'est pas ce qu'il manque. Voyez plutôt! Les marrons chaudsLa Tradition par excellence du marché de Noël! Ces petites choses réchauffent les mains et brûlent parfois le bout des doigts quand on les décortique, c'est pourquoi on conseille généralement d'attendre un peu avant de les ouvrir. Personnellement, j'attends rarement que ça refroidisse un peu, allez savoir pourquoi... Il est à noter que ce ne sont pas vraiment des marrons mais bien des châtaignes que l'on mange, les "vrais" marrons (d'Inde, comme les cochons) ne se mangeant pas. Pour la petite histoire, c'est en Ardèche, en France, que l'on produit le plus de châtaignes et, la châtaigne ayant été à la base de l'alimentation pendant toute une époque, on a surnommé le châtaigner "l'arbre à pain". Le CougnouNon, il ne s'agit pas d'un animal sauvage mais bien d'une viennoiserie! C'est typique de la Belgique et du nord de la France et on la consomme pendant la période de la Saint-Nicolas et de Noël. On l'appelle aussi le Pain de Jésus, la Cougnole ou Quéniole (Hainaut) ou encore Volaeren ou Folarts en Flandre néerlandophone. Généralement, on le trouve nature mais les plus gourmands peuvent se procurer des cougnous aux raisins secs, aux pépites de chocolat ou aux perles de sucre (un bonheur pour les caries et pour le palais). Quand j'étais petite (attention séquence souvenirs), en primaire, on en recevait en classe pour la Saint-Nicolas avec un bol de chocolat chaud. Un pur délice! D'ailleurs, je n'hésite pas à le refaire à la maison encore maintenant... Les ChouchousD'accord, ce n'est pas si typique des marchés de Noël que ça puisqu'on les trouve facilement dans toutes les fêtes foraines. Mais quand même, on ne peut pas s'en passer de ces petites cacahuètes caramélisées malgré le fait qu'elles collent aux dents ! Les crêpesSi elles ne sont pas plus typiques des marchés de Noël que les chouchous, les crêpes n'en sont pas moins incontournables! Quel bonheur de voir la crêpe cuire sur la "poêle" et de pouvoir choisir parmi les garnitures qui se trouvent sous notre nez (et qui nous font d'ailleurs souvent hésiter). Un classique qui ravit tout le monde... Les CuberdonsLe Cuberdon. La friandise traditionnelle en Belgique dont on ne connait pas l'origine avec certitude. Tout ce qu'on sait, c'est qu'elle vient du nord du pays. Le cuberdon étonne par sa forme (conique) qui rappelle à certain un nez, par sa consistance (dur à l'extérieur, liquide à l'intérieur) et par ses goûts. Traditionnellement, on le déguste à la framboise mais les plus gourmands ne résisteront pas (croyez-moi) aux parfums cerise, pomme, violette, et bien d'autres encore. Les adultes ne rechigneront pas devant un cuberdon au Cointreau, à l'Amaretto ou à la Vodka. Pour l'anecdote, en Belgique, on appelle les cônes de chantier des "cuberdons"! Les fondants aux pommesAlors ceux-là... Ils m'ont fait baver! C'est une recette propre au pâtissier et ça à l'air mais juste trop bon! Je dis "l'air" oui... Parce que j'ai été assez maline que pour aller au marché de Noël sans monnaie! Du coup, ça a un peu été la frustration totale... Allez-y, vous pouvez rire. Le pâtissier a une base de pâte (je ne saurais dire laquelle) dans laquelle il met des morceaux de pommes caramélisées et y dépose une rondelle de pomme. Et le tout est cuit à la minute, devant les clients. Vu les têtes des enfants (et des parents aussi soyons honnêtes), ça devait être un bonheur en bouche! Promis, quand j'y retourne, je repasse par l'échoppe! Les MarshmallowsTiens, vous saviez que les premiers marshmallows datent du temps des égyptiens? Ils prenaient la racine de l'Althaea officinalis (la plante marshmallow) et en extrayaient le jus. Après ça, ils le mélangeaient à du miel et des noix et l'utilisaient contre les maux de gorge. Aujourd'hui l'usage et la recette ont changé mais c'est toujours avec plaisir qu'on avale ces petites bouchées! Dans l'étal sur le marché, le marchand proposait une dizaine de parfums différents de marshmallows et j'ai pu goûter un bout à la violette (délicieux!) et un au parfums bubble-gum (goût assez chimique en fait...). Sinon, les traditionnels parfums nature et fraise ne déçoivent jamais ! Les GaufresEn Belgique, on n'a pas que les cuberdons comme spécialités sucrées. On a aussi les gaufres! D'un côté, on a la Gaufre de Bruxelles. Une gaufre légère de forme rectangulaire et qui croustille De l'autre, on a la Gaufre de Liège (ou Gauff' au suc', à cause des perles de sucres). La plus répandue je dirais, de forme plus ou moins ronde/rectangulaire selon les marchands et un peu plus consistante que la Gaufre de Bruxelles. Les deux se mangent généralement chaude et s'associent parfaitement à toutes les garnitures sucrées possibles et imaginables! A vos envies gourmandes de décider... Pour l'anecdote, l'histoire de la gaufre remonte au 9e - 10e siècle avec l'apparition des fers à hosties et des moules à oublies. Tous les deux avaient une signification religieuse puisqu'ils étaient utilisé pour la communion. La Truffe au chocolatSi ça c'est pas la confiserie typique de la période de Noël, qu'on me gave de guimauves... En fait non, gavez-moi de guimauve même si ça l'est! La truffe naît en décembre 1895 quand un pâtissier, Louis Dufour, se trouve à court de matière première pour faire ses friandises de fin d'année. Trop fier pour aller demander de l'aide à un confrère, il eu l'idée de mélanger de la crème fraîche, de la vanille et du cacao en poudre, de plonger ces friandises dans du chocolat fondu et de les enrober de chocolat en poudre. Et Abracadabra... Pouf! une truffe au chocolat! Pas si truffe l'inventeur! Les Têtes au chocoLa tête au choco, ces grosses cloches en chocolat. c'est un peu le truc qui intrigue sur ce marché de Noël... Il y a trois ingrédients principaux: un biscuit, une guimauve blanche et du chocolat qui enrobe le tout. Parfois, on retrouve une gelée de fruits entre le biscuit et la guimauve. Pour faire simple, on pourrait dire que ce sont les cousins des melo-cake. Ces friandises portent aussi d'autres noms. Au Québec, on les appelle Whippet. En Belgique, on utilise parfois le terme Tête-de-nègre mais il est préférable d'éviter d'où l’appellation Tête de choco. Donc vous le voyez, il y a facilement moyen de trouver son bonheur là-dedans! Et pour les amateurs de salé, pas de panique, le marché regorge de poêlées savoyardes, de tartiflettes, d'assiettes de foie gras, et autres (grasses) réjouissances! Attention, ici je n'ai parlé que de ce que l'on pouvait trouver aux Plaisirs d'Hiver de Bruxelles. La liste n'est certainement pas exhaustive vu la multitude de marché de Noël qui existent mais il est malheureusement impossible pour moi de tous les parcourir. Bonne semaine à tous! Il y a quelques jours, Clémence parlait sur la page Facebook des modes. Pas de la mode vestimentaire, non, mais de la mode en cuisine. Elle évoquait les pop cakes, les cupcakes, les whoopies cakes … Bref, toutes ces petits choses mignonnes du prêt-à-manger. A ce moment-là, moi j’étais (comme très souvent…) en train de parcourir Pinterest (ce site n’est absolument pas addictif) en long, en large et en travers. Et effectivement, dans la section Cuisine et Gastronomie, on en voit pas mal de ces petites choses. Mais pas que. Parmi toutes ces images à faire saliver les chiens de Pavlov sans stimuli, il y a d’autres petites merveilles. Les Roulés à la cannelle ou Cinnamon rolls ! Pour la petite histoire, les cinnamon rolls ou bun sont des pâtisseries assez typiques de l’Amérique et de l’Europe du Nord, et les premiers apparaissent en Suède. Ces Suédois sont décidément formidables, n’est-ce pas ? Les meubles, les köttbullar (les fameuses boulettes), la pâtisserie… La tradition du matin consiste à se prendre un café ou un thé accompagné d’un bun (dit Kanelbullar) pour un Fika (un break). Ils en sont tellement fans qu’il y a une journée nationale du Cinnamon Bun le 4 octobre et que le Fika est élevé au rang de … Roulement de tambour, faites sonner les clairons… Institution Nationale, s’il vous plait! Aux U.S.A., les cinnamon rolls sont aussi servis comme petit-déjeuner et sont assez sucré. Au 18e, on y met du miel et des raisins, c’est ce qu’on appelle le Philadephia-style Cinnamon Roll ! Mais aujourd’hui, avec toutes les tendances qui se côtoient, les roulés à la cannelle se déclinent sous toutes les saveurs et satisfont tout le monde à n’importe quelle heure. Bref, l’en-cas parfait ! Trève de blabla ! Place au bonheur en barre… Enfin, presque en barre. Ce week-end, j’ai reçu la visite de ma voisine. Une dame charmante du genre à apporter des desserts avec l’excuse du « J’ai voulu tester une nouvelle recette mais, à deux, on ne mangera jamais tout ». Ce à quoi nous répondons généralement par un « Quelqu’un le mangera bien » détaché avant de se ruer dessus une fois la porte fermée. Elle est donc entrée avec un énorme sac rempli. De quoi ? De pommes. Un tas de pommes. J’avais donc un sujet pour cette semaine. La pomme. Alors oui, quand on parle de pomme on fait parfois l’association à Magritte, à Apple, au péché originel et d’autres encore… Mais moi, la pomme, je la vois surtout en compote avec des morceaux, un légèrement tiède et saupoudrée d’un peu de cannelle. Ou en tarte aux pommes. Ou encore en crumble aux pommes. Bref, je la vois en dessert. Et je ne suis certainement pas la seule. C’est donc parti pour une variation autour de la pomme. Au menu cette semaine :
![]() Commençons avec la compote. Des pommes, de l’eau et du sucre. Enfantin. Faut gérer un peu les proportions mais ce n’est vraiment pas sorcier. En gros on va compter 1kg de pommes pour 10cl d’eau pour 250g de sucre. Après le sucre, c’est un peu à la convenance de chacun. On peut aussi ajouter du sucre vanillé et/ou de la cannelle. Certains ajoutent même du miel et du citron. Donc c’est vraiment comme chacun le sent. On met le tout dans une casserole et on fait chauffer à feu doux pendant environ 30 minute. C'est "long" je l'admets mais au moins on ne brûle pas le fond de la casserole (je parle d'expérience...). On remue de temps en temps et on n'hésite pas à ajouter un peu d'eau si nécessaire. Si vous préférez avoir des morceaux, laissez la compote telle quelle. En revanche, si vous préférez la mousseline, un petit coup de mixer à la fin (après avoir protégé un peu, le but n'est pas de repeindre les murs de la cuisine) et hop, c'est prêt. ![]() La tarte aux pommes normande n’est pas non plus très compliquée. En voici la recette (issue du site 750g) : Ingrédients :
Pour la crème
Recette :
Petite modification ici : je n’avais pas de calvados à disposition donc je n’en ai pas mis. A la place, j’ai utilisé une partie du « caramel » laissé par la cuisson des pommes avec le sucre et la cannelle. Après coup, c’est pas mauvais mais je pense qu’il ne faut pas être vite écœuré du gout de la cannelle ou alors y aller mollo. Enfin. Les muffins pomme/caramel. Ceux-là, ils m’ont fait douter de moi. La recette vient d'ici: http://www.qui-dort-dine.fr/article-ooo-muffin-pommes-caramel-ooo-64592175.html (au passage il y a de vrais petites merveilles là-dedans!) . Je n’ai pas trouvé la crème de caramel qui est demandée en magasin donc j’en ai fait moi-même. Ce n’est pas difficile non plus : j’ai fait un caramel, une fois à la couleur désirée, j’ai plongé dans un bain d’eau glacée pour arrêter la cuisson. Après j’ai ajouté de la crème petit à petit en mélangeant jusqu’à avoir la consistance que je voulais, tout en sachant que ça allait durcir encore en refroidissant A priori, ce n’est pas difficile. Sauf que j’ai quand même réussi à brûler la moitié. Oui, oui., vous avez bien lu. La moitié. Ceci dit, c’était de ma faute, je n’ai pas pensé à ajuster la température et le temps de cuisson à la taille de mes muffins. Heureusement pour moi (ou pour mes goûteurs), j’avais fait le double de pâte. Sans doute une intuition. J’ai donc su recommencer directement en ajustant les paramètres qui posaient problème. Et, miracle, des beaux muffins tout doré. Voyez plutôt la différence entre les deux cuissons... Il me restait du caramel que j’avais fait pour remplacer la crème de caramel et des tranches de pommes de la tarte. Hop hop hop ! Improvisation d’une petite déco et voilà le résultat ! Bonne semaine !
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AuteurNaijen.
22 ans. Etudiante. Cuisinière explosive. Sportive. Parfois drôle. Gazouilleuse sur
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March 2017
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